« Comment vous sentiez-vous un an après avoir quitté l’école ? À quoi ressemblait votre vie ? Que peuvent avoir en commun 44 artistes diplômé·es il y a tout juste un an ? » C’est pour nous aider à répondre à ces questions que nous les avons posées à plusieurs artistes dont les pratiques faisaient écho de manière évidente à celles de l’exposition. Leurs réponses reflètent certaines des préoccupations immédiates des jeunes diplômé·es. Elles disent les difficultés économiques, le désir de se distinguer, de trouver des outils d’expression personnels, le besoin de créer du vide en réponse aux injonctions sociales du milieu de l’art, et celui de mieux comprendre comment faire coïncider l’idée qu’ielles se font d’une vie d’artiste avec les moyens qui sont les leurs. Mais toutes ces difficultés ne viennent jamais à bout d’une nostalgie légère et optimiste, celle d’une énergie désinvolte que le titre de l’exposition, Sweet Days of Discipline, emprunté au roman de Fleur Jaeggy, devrait faire voir ici.
—27.09.24
02.02.25
Comment les pratiques artistiques d’accrochage et l’agencement des espaces domestiques chez les artistes et descendants des territoires d’ex-Indochine, de France et du Maghreb, peuvent-ils être considérés comme des formes de mise en scène de la postmémoire coloniale, révélant des processus communs d’assemblage et d’exposition de fragments mémoriels ?
soutenue par Miramar, Le 18 Marrakech, l’Institue Français du Maroc et la Villa Arson
—05.10.24
24.11.24